Publié dans Société

Hausse de l'impôt sur la propriété bâtie - 30.000 plaintes reçues pour les 6 Arrondissements de la Capitale 

Publié le jeudi, 17 novembre 2022

Les citoyens se plaignent de la hausse exorbitante de l'impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB). Depuis la distribution des bordereaux, les bureaux des doléances au niveau des 6 Arrondissements de la Capitale ont reçu 30.000 plaintes. Ces dernières ont été étudiées une par une par le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina. Par la suite, des ajustements et déclassements ont été effectués par la Commission municipale des impôts. Dorénavant, beaucoup parmi les plaignants ont pu payer leur impôt foncier. 

Ainsi, le Conseil municipal a déjà adopté en session plénière un abattement fiscal. 194.777 ménages ont été dénombrés et des papiers fiscaux ont été distribués aux 2 millions d'habitants d'Antananarivo. 130.000 ménages sont concernés par la réduction d'impôt. 

Concernant la hausse de l'IFPB, la Commune urbaine d'Antananarivo a apporté une explication, hier. Selon le porte-parole du maire, Solofoniaina Mikael, la dernière révision de l'impôt sur la propriété bâtie remonte à 30 années. « Les impôts qui auraient dû être payés en 1997 et 2021 ne devraient plus être les mêmes. Il y a eu un amendement sur l'impôt foncier ainsi que des changements au cours de nombreuses années, sans modification de la taxe foncière », soutient-il. 

Les taxes font partie de la contribution de chacun au développement et à l'amélioration de la ville. Il a également été annoncé que pour les contribuables aux revenus les plus faibles, il existe une réduction d'impôt pouvant atteindre jusqu'à 60 %. Le Bureau municipal est ouvert aux résidents d'Antananarivo, notamment ceux qui ont besoin d'informations complémentaires concernant les impôts.

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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